Description
Au liseré de la taïga, j’ai les pieds ancrés dans la terre, mais l’esprit usé par mes souvenirs.
Ma mâchoire est crispée par cette misère polaire. Mes jambes se mettent en mouvement, ma tête devient lourde d’effroi.
Devant moi, il n’y a que le vide des conifères immobilisés par les grands froids.